Comment financer les études de ses enfants ?

Le financement des études est un souci majeur pour la plupart des parents. Au vu des frais et des dépenses qu’exige un cursus scolaire de plusieurs années, l’addition atteint facilement des sommes à cinq, voire six chiffres. Quelle stratégie adopter pour alléger la facture ?

En fait, le souci prend une dimension accrue avec les études supérieures qui coûtent de plus en plus cher. En effet, à côté des frais d’inscription annuels, lesquels peuvent aller de quelques centaines d’euros (pour les universités publiques) à plusieurs milliers d’euros pour les grandes écoles ou des études à l’étranger, il faut compter les frais de déplacement, de logement,



de nourriture, de vêtements, d’achat de matériel scolaire (livres, ordinateur…), etc.

Pistes traditionnelles

Parmi les solutions qui peuvent intéresser certaines catégories d’étudiants, il est utile de rappeler notamment ce qui suit :

  • Bourses étudiantes. En France, plus d’un tiers des étudiants bénéficient d’une bourse sur critères sociaux, en fonction des ressources et de la situation de la famille. Moyennant la constitution d’un dossier précis, les étudiants de moins de 28 ans peuvent profiter d’un certain nombre d’avantages, tels que l’exonération des droits d’inscription ou la priorité au logement CROUS.
  • Autres aides publiques. Une aide supplémentaire peut être accordée aux étudiants boursiers les plus méritants (mention « Très bien » au bac). Elle est cumulable avec d’autres aides spécifiques (étudiants atteints d’un handicap, situation d’autonomie ou de précarité, etc.) et se décline en allocation annuelle ou en aide ponctuelle. A cela s’ajoute une aide au logement qui peut être sollicitée auprès de la CAF, sous réserve de certaines conditions.
  • Jobs saisonniers. Pratiquement, la moitié des étudiants français travaillent en parallèle à leurs études, enchaînant parfois les petits boulots. Et près d’un tiers d’entre eux ont même une activité rémunérée à plein temps. Ce qui ne va pas sans un impact négatif sur leurs résultats quelquefois.

Épargne et crédits

Mis à part les pistes évoquées plus haut, d’autres solutions peuvent être envisagées, mais celles-ci nécessitent une réflexion et une planification sérieuses. En voici quelques-unes.

  • Prêts étudiants. Plusieurs établissements offrent effectivement des crédits étudiants, avec des conditions assez souples en général. Par exemple, le remboursement est différé jusqu’à la fin des études, voire jusqu’à la signature d’un premier contrat de travail. À défaut d’une caution parentale, l’État peut se porter garant dans certains cas.
  • Épargne classique. Beaucoup de parents recourent à cette possibilité qui consiste à anticiper la situation budgétivore en ouvrant des comptes épargne au nom de leurs enfants, de préférence dès leur jeune âge, voir dès la naissance. L’épargne ainsi accumulée au fil des années peut constituer un pactole non négligeable le moment venu. Cependant, l’inconvénient avec une formule telle que le livret A, par exemple, c’est que sa rémunération est très faible et le capital est vite rattrapé par l’inflation.
  • Placement dédié. Une meilleure option est certainement l’assurance-vie, telle qu’on peut la trouver dans les placements financiers Valofi. En plus d’avoir l’avantage d’une fiscalité allégée, l’assurance-vie dans sa version multisupport permet de diversifier le portefeuille entre fonds en euros, actions, fonds patrimoniaux, etc. En somme, c’est le meilleur moyen de faire fructifier un capital en vue de le transmettre à ses enfants lorsqu’ils en auront le plus besoin.




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