Aide Financière

Prêt pour achat de fonds de commerce

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Il arrive souvent qu’au lieu de créer sa propre entreprise, on soit amené, pour un tas de raisons, à en reprendre une qui soit déjà établie. Cela se traduit généralement par l’achat d’un fonds de commerce en cohérence avec le projet personnel de l’acquéreur, correspondant peu ou prou à un secteur que celui-ci connaît bien.

On note beaucoup de reprises dans les commerces de métier (librairies, salons de coiffure, boulangeries, etc.), mais également dans le secteur des hôtels-bars-restaurants. Évidemment, une fois le fonds de commerce trouvé, reste le volet financement qui est un peu complexe, tout de même, par rapport à une simple création d’entreprise. Mais avant d’en arriver à convaincre son banquier pour un éventuel prêt, quelques étapes préliminaires devraient être respectées.

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D’abord, il faudra évaluer le plus correctement possible la valeur du fonds. Quel type de clientèle attire-t-il? Cette dernière fait-elle preuve de fidélité ou est-ce simplement l’emplacement du commerce qui motive sa constance? En effet, l’emplacement est décisif dans la garantie de rentabilité. De même, le nombre de concurrents, les perspectives d’évolution de la profession, le chiffre d’affaire maximum, le matériel à disposition, l’enseigne et le nom commercial, les conditions du bail (bail récemment renouvelé, bail tous commerces, etc.), tout cela a aussi une influence sur l’évaluation du fonds. Ensuite vient l’étape inévitable de l’évaluation comptable pour s’assurer si l’affaire est réellement rentable ou pas.
La méthode d’évaluation peut se faire soit par le chiffre d’affaires, soit par le bénéfice annuel moyen, auxquels on appliquera un pourcentage ou un coefficient qui tiennent compte de l’observation de marchés similaires. Il est préférable de confier cette étape à un professionnel, pour les non-initiés. Enfin, l’étape ultime qui consiste à négocier un prix définitif avec le vendeur avant de songer à réunir les capitaux nécessaires au financement du rachat de fonds.

À partir de là, l’acquéreur est en bonne position pour ficeler son plan financier. Car il devra tenir compte de tous ses besoins, sans les minimiser, notamment le besoin en fonds de roulement, sans oublier bien sûr la fiscalité et les frais de notaire qui comprennent les taxes et les débours, en plus des honoraires. Une fois les besoins identifiés, l’acquéreur doit s’attendre à ce que la banque requière de lui un apport personnel de l’ordre de 20 à 30% de l’estimation du projet. Cet apport est généralement composé de deux parties : un capital propre et des capitaux empruntés (prêts d’honneur, par exemple) accordés par certains réseaux d’initiative locale, tels que France active ou France initiative.

Après tout cela, l’acquéreur n’est pas encore au bout de ses peines, car pour convaincre le banquier, il faut un dossier irréprochable, opération qu’il vaudrait mieux confier aussi à un expert en « business plan », si l’on ne veut pas essuyer un refus. En fait, le banquier tient avant tout à être sûr que la rentabilité du fonds de commerce est suffisante pour garantir le remboursement du prêt. C’est pourquoi il prend en compte non seulement l’état du marché et le chiffre d’affaires prévisionnel, mais également la psychologie de l’acquéreur (ses motivations, son engagement, sa stratégie, etc.) au travers du plan d’affaire qu’il a présenté.

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Photo par Kārlis Dambrāns (Creative Commons)

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