Aide Financière

Prêt pour fonds de roulement

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Toute entreprise engagée dans un cycle d’exploitation, c’est-à-dire toutes les activités liées à la consommation/achat, la transformation/création, puis la vente (ou approvisionnement, stockage, vente), est nécessairement amenée à faire des dépenses à des moments qui ne coïncident pas forcément avec ceux où les rentrées d’argent provenant de ces ventes commencent à affluer ; ou encore la nature des activités de l’entreprise requiert d’accorder des délais de paiement aux clients.

Autrement dit, il y a toujours un décalage entre les décaissements et les encaissements, qui fait qu’il est impératif pour l’entreprise de disposer constamment d’une masse d’argent, appelée aussi besoin en fonds de roulement (BFR), nécessaire à son fonctionnement (achat de matières premières, salaire des employés, etc.).

Le fonds de roulement sert donc à financer ce besoin vital pour le maintien (et même l’amorçage) de l’entreprise, d’autant qu’en période de croissance rapide ce besoin ira grandissant. En principe, le BFR nécessaire au démarrage de l’entreprise est étudié et pris en compte lors de la création de celle-ci. Par contre, le BFR correspondant au maintien du cycle d’exploitation pourrait nécessiter l’apport de capitaux supplémentaires, dans le cas où la rentabilité de l’entreprise ne suffirait pas à combler ce besoin.

Pour anticiper ces problèmes de trésorerie, l’entrepreneur peut solliciter un emprunt pour fonds de roulement qui, selon le contexte, aidera à développer ou éventuellement restructurer son entreprise. Il s’agira le plus souvent d’un crédit à court ou moyen terme.

D’une manière générale, les banques sont plutôt réticentes pour ce genre de crédits, et ne sauraient dans le meilleur des cas accorder plus de 70% de la somme demandée. D’autre part, le dossier devrait être minutieusement préparé, étant donné que pour ce genre de crédits, la banque voudra très certainement connaître les comptes des deux derniers exercices, le plan de trésorerie, les budgets prévisionnels, ainsi que tous les documents juridiques en rapport avec l’entreprise.

De même, selon la nature du contexte (développement ou restructuration), l’entrepreneur devra fournir un descriptif complet de la stratégie développée ou du plan de redressement. Après évaluation des risques, financier et juridique, et surtout de la garantie (qui n’est pas toujours évidente dans ce cas précis), le banquier fixera la durée et le coût du prêt, de préférence après négociation des calendriers de remboursement. Il faudra aussi veiller à ce que les modalités soient fixes et à ce que les exigences de garantie ne comprennent pas les actifs personnels.

Cela dit, certains organismes tels que l’OSEO proposent des solutions sous forme d’avances remboursables ou de prêts adaptés au projet. Ainsi, le PCE (Prêt à la création d’entreprise) accordé par l’Oséo, sans garantie ni caution, permet de couvrir les frais de démarrage et le fonds de roulement, à hauteur de 7000€. De même, le CDI (Contrat de développement Innovation) proposé par le même Oséo à concurrence de 300 000€, sans garantie ni caution, permet de financer les besoins en fonds de roulement et les investissements immatériels dans le cadre d’un programme de modernisation ou d’innovation de l’entreprise.

Il y a enfin la BEI (Banque européenne d’investissement) qui accorde des prêts pouvant aller jusqu’à 12 millions d’euros destinés, entre autres, à soutenir les fonds de roulement des PME autonomes de moins de 250 employés, afin de les aider dans leur développement en phase d’expansion.

Autres solutions de prêt intéressantes :
Pour étudiants
Pour chômeurs
Pour fonctionnaires
Pour intérimaires
Pour étudiants sans caution parentale
Pour personnes avec un mauvais crédit
Pour personnes surendettées
Pour personnes invalides
Pour prêt immobilier
Pour l’achat d’un fonds de commerce
Pour l’école

Photo par Kārlis Dambrāns (Creative Commons)

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