Salariée ou non, célibataire ou en couple, une femme enceinte peut bénéficier de certaines aides financières à condition de justifier son état. Des aides peuvent être octroyées durant la période de grossesse ainsi qu’après la naissance de l’enfant.
Les indemnités journalières de maternité
La sécurité sociale verse des indemnités journalières de maternité à une femme enceinte pendant les 6 semaines prénatales et les 10 semaines postnatales. Ces indemnités en question correspondent au montant du salaire mensuel. Toutefois, pour en bénéficier, la personne enceinte doit avoir travaillé pendant au moins 3 mois et avoir cotisé à l’assurance maladie durant cette période.
Les prestations d’accueil du jeune enfant
Il s’agit d’une prime versée aux parents en vue de les préparer à l’arrivée de l’enfant. Elle est versée sous certaines conditions, dont la réalisation d’un premier examen prénatal médical. Mais il faut aussi préciser que seuls les parents, dont les ressources ne dépassent pas les 34819 € pour un couple avec un seul revenu et les 46014 € pour un couple avec deux revenus peuvent en bénéficier. Le montant de cette prime est de 923,08 € et il est versé en une seule fois lorsque la grossesse arrive à son 7e mois. Pour bénéficier de cette prime, il faut faire part de la situation de grossesse à la caisse d’assurance maladie ou à la caisse d’allocations familiales.
Le RSA, le Revenu de Solidarité Active
Une femme enceinte âgée d’au moins 25 ans et qui n’a pas de revenu ou est en situation précaire peut demander de bénéficier du RSA. Il existe le RSA majoré qui s’adresse aux femmes enceintes qui ne disposent pas de revenus. Le montant est actuellement de 620,54 € par mois. Pour chaque enfant à charge, le montant est majoré de 203,29 €. Pour une femme enceinte et isolée qui n’a pas encore d’enfants à charge, le montant est de 650,54 €. En toute logique, pour en bénéficier, la femme enceinte doit confirmer son état auprès de la caisse d’allocations familiales.
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