Aide Financière

Aides pour Harkis

Le gouvernement français attribue des aides financières aux Harkis afin de les aider à régler les frais de la vie courante. Les aides sont versées aux Harkis eux-mêmes, mais leurs veuves peuvent également en bénéficier.

L’allocation de reconnaissance

Cette aide financière est octroyée aux Harkis par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG). Les Harkis qui bénéficient de cette allocation de reconnaissance peuvent opter pour le versement d’une rente annuelle, le versement d’un capital de 30 000 € ou bien le versement d’un capital de 20 000 € et le maintien de l’allocation de reconnaissance aux taux en vigueur en 2004.

Ceux qui optent pour le versement d’une rente annuelle reçoivent une allocation de 3 230 € par an à partir du 1er octobre 2013. Ceux qui optent pour le versement d’un capital de 20 000 € et le maintien de l’allocation bénéficieront de 2 143 € d’allocation par an à partir de cette même date.

L’aide spécifique aux conjoints survivants

Les conjoints survivants des Harkis peuvent aussi bénéficier d’une aide financière afin de les aider à régler les frais de la vie courante à condition qu’ils remplissent certaines conditions : de nationalité française, être âgés de 50 à 60 ans et vivre sur le territoire français. Par ailleurs, leurs ressources mensuelles ne doivent pas dépasser un certain plafond réévalué annuellement par la loi de finances initiale. Pour en faire la demande, le conjoint survivant doit faire la demande auprès de l’Office national des anciens combattants (ONAC). Il doit faire justifier sa situation de conjoint survivant par l’Agence nationale pour l’indemnisation des Français d’outre-mer.

L’allocation de reconnaissance aux veuves de harkis non remariées

Au décès du Harki, son allocation de reconnaissance est versée à sa veuve, à condition que celle-ci ne se remarie pas. Il faut qu’elle réside sur le territoire français et qu’elle soit âgée de 60 ans pour que l’aide financière lui soit attribuée. À rappeler que seuls les anciens supplétifs ayant appartenu aux harkas, au maghzen, aux groupes d’autodéfense, aux groupes mobiles de sécurité, aux sections administratives et urbaines, aux auxiliaires de la gendarmerie peuvent prétendre à cette allocation de reconnaissance.

Photo par wistechcolleges (Creative Commons)

Quitter la version mobile